
« Pouquoi t’abas-tu mon âme et gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu car je le louerai encore. » Psaume 42.12
Quand les premiers symptômes de grande fatigue me sont tombés dessus, je me suis dit « normal, le week était chargé ». Puis maux de tête, difficultés respiratoires. Bref, la peur vient vite, surtout dans une atmosphère médiatique qui la cultive.
Je suis une adoratrice, et je continue à apprendre à l’aimer, et à le lui exprimer, depuis plus de 45 ans. Dans la vallée sombre de la mort, je le louerai encore. Ce n’est plus une question de chants, de musique, mais de choisir de l’aimer, de désirer sa présence, même si le souffle est court et qu’il faut lutter contre l’angoisse, les pensées qui s’affolent et le corps qui dysfonctionne.
Notre cœur d’adorateur se vérifie dans les déserts, les vallées profondes. Mais nous en ressortons avec un amour renouvelé, un regard et un cœur purifiés. Car il était là avec nous dans nos peurs et nos défaites, bienveillant et plein de compassion, pour chacun quelque soit l’épreuve.